Je me suis rendue en Egypte du 21 au 25 octobre dernier, pays de ma circonscription où résident près de 4000 Français.
J’ai tout d’abord eu l’occasion, lors de cette mission, de participer à la cérémonie nationale organisée par la mission de défense à la mémoire des soldats de la France Libre tombés en 1942 sur le sol égyptien, lors de la deuxième bataille d’El Alamein. Même à l’étranger, le devoir de mémoire est essentiel pour comprendre et faire vivre notre Histoire.
J’ai ensuite consacré deux jours au Caire aux échanges avec nos communautés de Français sur place et à la rencontre de notre nouvel ambassadeur S.E Marc Baréty qui a pris ses fonctions au mois de septembre dernier et à qui je souhaite plein succès.
Au contact des associations de Français de l’étranger (Le Caire Accueil, société française de bienfaisance et Français du Monde), j’ai pu passer en revue les principales préoccupations qui se posent à nos compatriotes dans leur quotidien. Beaucoup de sujets y ont été abordés et j’aurais naturellement à cœur de m’en faire le relai, tant auprès du ministère des Affaires étrangères que des différents acteurs institutionnels compétents. Le coût de l’adhésion à la Caisse des Français de l’étranger (CFE), les difficultés à conserver ou à ouvrir un compte bancaire en France, le manque d’accompagnement pour organiser un retour en France, notamment en matière d’accès au logement : ces problèmes sont le lot quotidien des Français de l’étranger et se retrouvent également en Egypte. A cela s’ajoute également les contraintes spécifiques que rencontrent les Français d’Alexandrie depuis le transfert des compétences administrative du consulat général à celui du Caire.
Je veux dans ce cadre saluer le travail formidable mené par le tissu associatif pour accompagner les Français mais aussi l’engagement des Conseillers des Français de l’étranger, que j’ai pu également rencontrer, qui sont vos premiers interlocuteurs sur place en cas de difficulté.
Enfin, comme je le fais à chacun de mes déplacements, j’ai reçu les Français qui souhaitaient me rencontrer dans le cadre d’une permanence parlementaire. En lien étroit avec notre poste diplomatique et consulaire, je m’efforce de les accompagner au mieux face aux difficultés qu’ils ont pu m’exposer.