Je me suis rendue au Canada du 18 au 22 décembre dernier dans le cadre de la mission d’information sur la francophonie dont je suis corapporteure, au nom de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale. Ce déplacement fut extrêmement riche et intense et je tiens à saluer le soin que les services de l’Assemblée nationale qui m’accompagnent sur cette mission ont mis pour en garantir la qualité et je veux aussi remercier l’ensemble des interlocuteurs que nous avons rencontrés, pour leur disponibilité.
L’objectif de cette mission, qui m’a menée d’Ottawa à Québec et Montréal, était de parfaire ma connaissance des politiques mises en oeuvre au Canada à un niveau fédéral et également au Québec afin de défendre l’usage de la langue française. Le Québec a en effet récemment renforcé son arsenal juridique en ce sens avec la création en particulier d’un ministre de la langue française. L’autre objectif de cette mission est de montrer à sa juste valeur l’apport du Canada et du Québec à la Francophonie institutionnelle ainsi que leurs relations avec l’espace francophone notamment en matière d’immigration.
De très riches rencontres donc avec, pour n’en citer que quelques unes, M. Francis Drouin, Président de l’APF, Mme Chrystiane Roy, directrice de la Francophonie à Affaires mondiales à Ottawa, Mme Hélène Drainville, sous-ministre des relations internationales et de la Francophonie à Québec, M. Clément Duhaine, ancien délégué général du Québec à Paris, M. BenoÎt Dubreuil, commissaire à la langue française, et bien entendu avec M. Jean-François Roberge, ministre de la langue française du Québec. Mais je garde aussi en mémoire toutes ces rencontres avec un milieu associatif, universitaire, culturel ou entrepreneurial foisonnant d’initiatives.
Je remercie aussi chaleureusement les représentants de notre réseau diplomatique qui ont grandement facilité ce déplacement, et notamment M. Franck Marchetti, notre chargé d’affaires ai, M. Eric Lamouroux, notre consul général à Québec et Mme Marie Lapierre, notre consule à Montréal, ainsi que notre riche réseau culturel et éducatif au Canada.
je comprends mieux et suis admirative de l’attachement à la langue française des québécois et des minorités francophones au Québec. Cette bataille pour leur identité depuis plusieurs siècles me rend admirative. Nous, en France, devrions être aussi fiers qu’eux de notre langue partagée par tant d’autres de par le monde!