Texte de la question :
Je voulais ajouter que lorsqu’on est femme d’ambassadeur ou mari d’ambassadrice, même lorsqu’on ne travaille pas, on est souvent en activité quand même. Je voudrais saluer leur travail : ils sont souvent présidents d’honneur d’associations et s’investissent dans des œuvres de bienfaisance. Je tenais ici à saluer le travail exceptionnel qu’ils ou elles accomplissent à la fois pour les Français de l’étranger mais aussi pour les populations locales.
Réponse de Mme Clémentine Autain, rapporteure
Je ne doute pas de cela. Je n’ai aucune raison de penser qu’ils ne font rien. Mais cet engagement n’est pas correctement reconnu en tant que tel, il est lié au statut de « femme de » ou de « mari de ». Pour ma part, je me bats pour l’individualisation et la reconnaissance. On a vu le débat qu’on a eu en France sur le rôle de la première dame de France. Je pense que nous devons avancer sur ce plan. C’est aussi vrai pour la fiscalité : nous sommes loin de l’individualisation des droits dans ce domaine. On est dans un moment de bascule et je crois que nous devons avancer vers l’individualisation et la reconnaissance pour chacune et chacun de son travail plein et entier, et non en tant que « femme de » ou « mari de ».
Retour de Mme Amélia Lakrafi
Merci pour votre réponse. A-t-on un calendrier pour les 25 conventions en cours ? Il faut aussi souligner que pour nos diplomates à l’étranger, on a aussi le plus fort taux de divorce dans les couples…