Je me suis rendue en Mauritanie du 20 au 24 septembre dernier avec quelques-uns de mes collègues députés membres du groupe d’amitié parlementaire France-Mauritanie, dont je suis la vice-présidente.
Cette visite était doublement accès sur les enjeux de sécurité et de défense au Sahel -où la France est engagée sur le plan militaire aux côtés des forces du G5 Sahel pour lutter contre le terrorisme- ainsi qu’autour du renforcement des liens d’amitié parlementaire entre nos deux pays.
Ainsi avons-nous débuté notre déplacement aux côtés d’une unité à dos de dromadaire de la garde nationale. Fort de sa connaissance de ce terrain difficile, ce groupement contribue avec beaucoup d’efficacité à la sécurité et au développement des zones les plus désertiques du Sahel.
Nous avons été accueillis le lendemain au sein du Collège de défense du G5 Sahel qui forme des officiers pour toute la région sur la base de standards et de méthodes partagés par toutes les parties prenantes. Le France y tient un rôle majeur en termes d’expertise et de formation.
Au-delà de ces enjeux de défense, nous nous sommes penchés sur les questions de développement qui contribuent également très directement aux conditions d’une stabilité durable dans la région. Plusieurs actions sont entreprises en ce sens par les acteurs locaux, telles que la délivrance d’un revenu de subsistance à 300 000 personnes par l’Agence Taazour, ou les efforts mobilisés en faveur de la préservation de la biodiversité à travers la réserve naturelle du Banc d’Arguin.
Nous avons enfin eu plusieurs opportunités d’échanges avec nos collègues parlementaires mauritaniens au cours desquels nous avons réaffirmé notre souhait de bâtir une amitié parlementaire solide, faite de partage d’expérience et de coopération.