Dans la continuité de mon déplacement à Kinshasa, je me suis rendue en République du Congo, à Brazzaville puis à Pointe-Noire, du 12 au 18 octobre derniers. Près de 4500 Français résident dans ce pays et y sont particulièrement engagés dans la vie économique, soit auprès d’entreprises locales, soit dans des filiales françaises.
A Brazzaville :
J’ai consacré le début de ce déplacement aux enjeux de santé et de solidarité qui sont au cœur des préoccupations de nos compatriotes sur place. J’ai tout d’abord tenu à rencontrer l’association d’entraide et de solidarité et le médecin chef du Centre médico-social qui propose une offre de soins de première instance pour les Français. Depuis que je suis députée, je soutiens ces structures qui sont un filet de sécurité sanitaire et sociale pour de nombreux Français, en particulier les plus vulnérables.
J’ai ensuite eu le plaisir de me rendre sur le site de l’école spéciale de Brazzaville où des dizaines de Français exercent en volontariat international sous l’égide de France Volontaires.
Avec les équipes du bureau local de l’AFD et leur directeur Maurizio Cascioli, j’ai pu faire un point sur l’ensemble des projets en cours au Congo et qui ouvrent de belles perspectives en matière de coopération et de développement.
J’ai ensuite consacré une large séquence au quotidien des Français, en commençant par une utile réunion de travail avec les équipes de notre réseau consulaire pour évoquer différentes difficultés que peuvent rencontrer nos compatriotes dans leur démarche.
J’ai également organisé, comme à chacun de mes déplacements, une permanence parlementaire à destination des Français. J’ai pu rencontrer notre communauté plus largement à l’occasion d’une réception organisée par l’Ambassade de France.
J’ai enfin tenu à rencontrer le directeur général de la CNSS du Congo pour évoquer avec lui le problème de retard de versement de pension de retraite qui touche nombre d’assurés.
L’éducation ensuite fait toujours partie des sujets incontournables de mes déplacements. J’ai eu le plaisir de me rendre une nouvelle fois au lycée français Saint-Exépury où j’ai pu échanger avec les personnels de direction, les équipes enseignantes, les parents d’élève mais aussi bien sûr avec les élèves. Pour la première fois, j’ai également visité le site de l’école génie travaux de Kintélé.
Diplomatie parlementaire. J’ai conclu ce séjour à Brazzaville par une rencontre et un échange avec le président de l’Assemblée nationale du Congo, M. Isidore Mvouba, ainsi qu’avec le ministre des relations avec le Parlement, M. Pierre Mabiala, que je remercie infiniment de m’avoir reçue et d’avoir pris le temps d’évoquer la consolidation de la coopération entre la France et la République du Congo.
A Pointe-Noire :
J’ai achevé mon déplacement en République du Congo par la ville de Pointe Noire, capitale économique et industrielle, qui enregistre aussi la plus importante présence française du pays.
Quotidien des Français
J’ai eu l’opportunité d’y rencontrer la nouvelle Consule générale de France, Mme Wagner, que je remercie pour la qualité de son accueil et avec laquelle nous avons pu échanger en confiance sur les besoins des Français établis sur place et ceux du réseau consulaire afin de mieux répondre à ces attentes. Ces échanges sont toujours très utiles tant ils permettent à mon retour à Paris, de relayer au plus près les préoccupations de nos concitoyens.
J’ai poursuivi ce tour d’horizon des difficultés et besoins de nos compatriotes aves les deux conseillers des Français de l’étranger du Congo établis à Pointe-Noire, Mme Anne Boulo et M. Cyril Changarnier, dont je tiens à saluer l’implication et l‘engagement sur le terrain.
J’ai par ailleurs pu aller directement à la rencontre des Français de Pointe-Noire, dans le cadre de mes traditionnelles permanences parlementaires mais également autour de moments de convivialité que j’ai souhaité organiser pour pouvoir échanger plus librement avec eux. Je veux d’ailleurs remercier chaleureusement France Bakouma, Française établie depuis plusieurs années à Pointe-Noire, qui m’a permis de faire connaissance avec des compatriotes que je n’avais jamais eu l’opportunité de rencontrer jusqu’à présent. Je remercie également la consule qui a soutenu l’organisation d’un temps d’échange avec les Français engagés dans le milieu associatif et des volontaires de solidarité internationale.
Francophonie, éducation
Comme à Kinshasa et à Brazzaville, la francophonie tient une place centrale à Pointe-Noire.
Le lycée français Charlemagne enregistre un effectif de près de 850 élèves. Je m’y suis naturellement rendue pour rencontrer la direction, les enseignants, les parents d’élèves et les élèves bien sûr avec lesquels j’ai échangé sur leurs projets et leurs engagements
J’ai également visité l’Institut Français du Congo, ainsi la librairie française Paillet qui constituent deux fleurons de l’offre culturelle française sur place.
Economie
Parce que Pointe Noire est une capitale économique et que nombre de Français établis sur place contribuent au tissu économique local, j’ai consacré une séquence de ce déplacement à un échange nourri avec les entrepreneurs français (EFE). Je continuerai bien entendu à porter leur voix à l’Assemblée nationale, afin qu’ils puissent être mieux pris en compte dans nos dispositifs nationaux. En particulier, je soutiens la création d’un club d’affaires qui fait défaut à Pointe-Noire et qui correspond à un véritable besoin de mise en synergie.
J’ai également visité l’Institut Ucac-Icam, une école d’ingénieur qui propose une formation de haute qualité, utile aux industries locales mais aussi aux entreprises françaises.
J’ai enfin eu l’occasion de visiter deux commerces tenus par des Français et sont de véritables institutions à Pointe Noire : l’opticien « Optique Saint Jean » et l’épicerie artisanale tenue par Irène Marini.