Dans la continuité de mon déplacement au sein de la délégation officielle du président de la République à Riyad du 2 au 4 décembre, suivi d’une mission officielle à Doha au Qatar, je me suis rendue à Djeddah, de nouveau donc en Arabie saoudite du 9 au 12 décembre dernier, parachevant ainsi cette grande tournée des pays du Golfe qui comptent la plus nette progression de Français ces dernières années, dans cette grande circonscription dont j’ai la chance d’être députée.
Depuis que j’ai été élue députée en 2017, j’ai vu les changements fulgurants à l’œuvre dans le Royaume, portée par une ambition politique mais aussi par des aspirations fortes de la population, l’une des plus connectées au monde.
Je le dis souvent, l’Arabie saoudite est une terre d’opportunités pour nos entreprises et pour nos savoir-faire français . Cela est très palpable pour ce qui est des grands projets de développement urbain et d’infrastructures modernistes , mais cela est également vrai en matière de rénovation de patrimoine historique puisque le chantier de la rénovation de la vieille ville de Djeddah est en passe d’être bâti avec des partenariats déjà bien établis avec des sociétés françaises et de potentielles nouvelles perspectives pour nos entreprises.
Dans ce bouleversement sociétal profond , ce qui me frappe par ailleurs le plus, c’est l’impressionnant foisonnement culturel qui imprègne petit à petit le quotidien des Saoudiens. Dans ce développement de l’intérêt et de l’accès à la culture, la francophonie tient une place particulière et nous devons la cultiver. L’apprentissage du français est en progression constante et notre école française internationale de Djeddah attire de plus en plus de monde, bien au-delà de nos communautés de Français d’ailleurs, comme j’ai pu le constater lors de ma visite et de mes échanges avec les élèves.
Même le désormais incontournable Red Sea Film Festival a mis cette année à l’honneur le cinéma français lors d’une projection remarquée du film Monsieur Aznavour, porté par un Tahar Rahim majestueux et magistral.
Tous ces éléments constituent une bonne nouvelle pour la population saoudienne et, personnellement, je me réjouis que nous ayons été à l’avant-garde pour soutenir ce tournant et cette ouverture réussie du Royaume. Ces changements ouvrent aussi beaucoup de perspectives pour la communauté française avec laquelle j’ai eu l’occasion d’échanger lors de différentes séquences de mon déplacement. Je tiens d’ailleurs à saluer l’engagement de tout l’écosystème institutionnel qui œuvre auprès de nos Français sur place pour accompagner leur quotidien, que ce soit les services consulaires, les Conseillers des Français de l’étranger et le tissu associatif français.
Je veux enfin remercier très très chaleureusement le Consul général de France à Djeddah, Mohammed Nehad, ainsi que ses équipes dont l’action sur le terrain est remarquable.
