Dans le cadre de la restitution du grand débat national, le Premier ministre, Edouard Philippe, a souhaité une baisse aussi rapide que possible des impôts. Au regard de l’exaspération fiscale de nos concitoyens, a indiqué que « toute frilosité » ou « tout conservatisme » en la matière serait « impardonnable ».
Cela va faire cinq mois que notre pays vit au rythme de manifestations hebdomadaires, souvent violentes, qui fragilisent notre économie, étouffent nos commerçants et altèrent l’image de la France dans le monde.
En réponse, nous nous sommes tous mobilisés pour échanger dans le cadre du Grand débat national. Nos concitoyens résidant hors de France ont, eux aussi, répondu présents notamment lors des 7 grands débats que j’ai organisés en Afrique et au Moyen-Orient !
Je vous remercie tous sincèrement de votre participation. J’ai pris beaucoup de plaisir à partager avec vous lors de ces débats très riches et qui se sont tenus dans un réel respect mutuel. J’ai aussi pu constater à quel point cela a créé du lien et combien le besoin de se voir, d’être présents les uns pour les autres, est manifeste. Cela témoigne aussi d’une solitude pesante pour beaucoup de Français.
Un grand merci aux conseillers consulaires de tout bord et à tous les citoyens qui ont pris la peine d’organiser ces réunions !
Je vous remercie tous enfin pour vos nombreuses contributions sur le site internet du Grand Débat National. En plus des contributions clairement identifiées comme provenant de l’étranger, je sais que beaucoup d’entre vous ont aussi utilisé un code postal de métropole pour participer. Toutes ces préoccupations des Français établis hors de France ont été spécialement évoquées lors de la restitution du Grand débat au Grand palais !
Vous avez surtout réussi à élever le débat et à aller au-delà de vos problèmes personnels pour viser l’intérêt général de la nation. Merci à vous !
Nous déplorons tous que la France soit actuellement le pays le plus imposé d’Europe et que son endettement mette en péril l’avenir des générations futures.
Cette situation de crise est le fruit de 40 années de gestion politique déficiente alternativement conduite par la gauche et la droite, qu’il n’est évidemment pas possible pour le Président, le Gouvernement et la majorité, de résoudre en moins de deux ans !
Mais ce Grand débat auquel les Français ont activement participé est une chance pour notre pays.
Justice fiscale, baisse de la dépense publique, dérèglement climatique, retraites, fracture territoriale, santé pour tous ou démocratie plus participative, sont autant de sujets de préoccupation majeure sur lesquels vous vous êtes exprimés.
De ces interpellations citoyennes, le Président Emmanuel Macron tracera la semaine prochaine des orientations qui viendront amplifier la transformation sociétale et solidifier le projet de refondation nationale que nous menons actuellement avec vous aussi, qui résidez hors de nos frontières. Lors d’une séance de questions au Gouvernement cette semaine, le secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a ainsi indiqué avoir reçu « cinq sur cinq » les revendications des Français de l’étranger notamment en matière fiscale…
C’est tous ensemble que nous construirons un avenir commun, certainement pas les uns sans les autres et encore moins les uns contre les autres !
Amélia Lakrafi
Le president de la Republique lance ce 15 janvier le coup d envoi du grand debat national. Si le gouvernement en a devoile les modalites, il ne lui sera pas aise de convaincre les Francais, peu enthousiastes selon un sondage, de sa pertinence.