J’ai eu l’immense honneur de participer du 27 au 30 octobre dernier à la visite officielle du Ministre délégué en charge du commerce extérieur et de l’attractivité Franck Riester, au Kenya.
Pays de ma circonscription, comptant près de 2000 Français, le Kenya poursuit sa mutation fulgurante, dispose d’un écosystème économique d’une très grande vivacité et présente de nombreuses opportunités pour notre commerce extérieur.
Ce déplacement avait ainsi pour principal objectif de consolider et de renforcer le partenariat très étroit qui lie nos deux pays dans une multitude de domaines.
Ainsi, avons-nous entamé ce séjour par notre participation au lancement du Club Agro France-Kenya, club d’affaires réunissant les entrepreneurs d’un secteur clé pour nos deux pays : l’agriculture.
Nous avons ensuite participé à un temps d’échange avec les entreprises françaises qui interviennent dans le domaine du développement urbain et de l’énergie de demain – spécialités dans lesquelles notre pays dispose d’une expertise reconnue – particulièrement bien implantée en Afrique de l’Est et dans l’océan Indien, notamment dans le cadre du Club Energies Renouvelables – Ville durable.
Le partenariat entre la France et le Kenya s’expriment aussi dans le secteur de la santé. La France accompagne le développement des infrastructures et des politiques de santé au Kenya au travers de différents dispositifs auxquels nous avons consacré de larges séquences. Il s’agit par exemple de l’envoi de doses de vaccins (580000 doses ont été envoyées au Kenya dans le cadre du programme Covax), le soutien financier de l’Agence française de développement (AFD) au ministère de la santé kenyan ou encore le financement du fonds mondial qui contribue à la lutte contre le VIH, la malaria ou la tuberculose.
Plus personnellement, j’ai profité de ce déplacement pour rencontrer des représentants du ministère de l’Intérieur kenyan afin d’échanger sur les enjeux de mobilité entre nos deux pays. Je porterai en effet dans les semaines à venir à l’Assemblée nationale un projet de loi relatif à l’échange des compétences et des talents entre la France et le Kenya. De manière générale, ce texte a vocation à favoriser les mobilités entre nos deux pays, dans un sens comme dans l’autre, en levant certaines difficultés pratiques et administratives qui peuvent se poser aujourd’hui, telles que celles qui concernent les Volontariats internationaux (VI).
Enfin, je veux saluer la grande implication des opérateurs français de l’export établi au Kenya, ainsi que celle de l’ensemble des équipes de l’Ambassade de France qui œuvrent chaque jour avec une grande efficacité à nourrir cette coopération très importante entre la France et le Kenya, qui est selon moi un exemple à suivre dans les nouvelles relations à bâtir avec le continent africain.