Question n°6915 publiée le 04/04/2023
Mme Amélia Lakrafi appelle l’attention de Mme la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche sur les coûts de l’inscription au sein d’établissements d’enseignement supérieur pour les jeunes Français de l’étranger. En effet, un certain nombre d’établissements échelonnent les frais d’inscription en fonction des ressources du foyer fiscal auxquels est rattaché l’étudiant. Or pour de grandes écoles telles que Sciences Po Paris ou Paris-Dauphine, qui contribuent à la renommée de l’enseignement français, les foyers fiscalement établis hors de l’espace économique européen sont classés dans le barème correspondant à la plus haute catégorie de revenus. De fait, un jeune Français de l’étranger souhaitant intégrer une de ces écoles devra automatiquement payer les frais d’inscription les plus élevés et cela même si sa famille ne dispose pas des ressources adéquates. De telles mesures rendent encore plus élitistes l’accès à ces grandes écoles et ne favorisent pas la diversité sociale ni le rayonnement à l’international des meilleurs établissements. Elle souhaiterait ainsi savoir si un encadrement des frais d’inscription pour les Français de l’étranger sur les mêmes principes que les résidents en métropole peut être mis en place pour ces types d’établissements.
Réponse : en attente