Après le Canada et la Belgique, je me suis rendue au Maroc dans le cadre de la mission sur l’avenir de la Francophonie dont je suis la corapporteure au nom de la Commission des Affaires étrangères. Ce déplacement officiel nous a mené à la découverte de nombreuses institutions qui ouvrent au quotidien à la préservation de la langue française en favorisant son apprentissage ou en pr
A la prestigieuse Université Mohammed V de Rabat, nous avons rencontré et échangé avec son Vice-président Ismaïl Kassou et son conseiller le Professeur Bouchaïb Bounabat. L’engagement enthousiaste et manifeste de cet établissement au service de la francophonie est particulièrement admirable et je tiens à relever que le taux de féminisation de leurs effectifs est bien au dessus de nos moyennes nationales.
Al’Ecole Centrale de Casablanca qui forme des ingénieurs venus de toute l’Afrique francophone, nous avons notamment abordé la question des visas étudiant et de l’intérêt à améliorer les échanges entre nos deux pays pour tendre vers un espace francophone scientifique, culturel et économique.
A l’Institut français de Casablanca, j’ai pu constater l’intérêt de l’engagement de la France pour diffuser et rendre accessible la langue française mais aussi la culture française et francophone avec des programmation qui s’adresse au plus grand nombre et tout particulièrement aux jeunes. Au Maroc, comme dans tous les pays de ma circonscription, ces antennes sont un pilier de la francophonie dans le monde.
Nous avons avons achevé notre séjour au Maroc par la rencontre de Kenza Sefrioui des éditions Etlettres, maison d’édition spécialisée dans la publication d’essais journalistiques et de livres qui abordent des questions de société liées au Maroc, en arabe et en français, pour une culture bilingue exigeante.