Cela faisait 33 ans que la France n’avait pas accueilli le Sommet de la Francophonie.
A Villers-Cotterets et au Grand Palais les 04 et 05 octobre dernier, une délégation exceptionnelle de Chefs d’Etat et de gouvernement a travaillé sur le thème de « Créer, innover, entreprendre en français ».
Les annonces faites, outre l’adhésion de plusieurs nouveaux membres observateurs tels que l’Angola, le Chili ou la Polynésie française, témoignent de l’ancrage de la Francophonie dans son époque avec parmi les plus marquante : le tant attendu programme de mobilité centré sur la professionnalisation et la mobilité lancé par l’AUF ; le lancement de « l’Appel de Villers-Cotterêts » adressé aux grandes plateformes du numérique, le lancement de de « l’Alliance francophone de la propriété intellectuelle », la création d’un programme « Volontaires Unis pour la Francophonie » avec France Volontaires, l’engagement par la France de faciliter la circulation et l’octroi de visas pour les titulaires d’un diplôme français de niveau M2, la pérennisation de l’excellent salon FrancoTech qui sera désormais organisé tous les 2 ans, le lancement de l’Alliance féministe francophone » et la création du Réseau francophone pour l’égalité et les droits des femmes.
L’actualité au proche-Orient a bien entendu aussi été abordée et la chanteuse libanaise Hiba Tawaji y a interprété la magnifique chanson « Li Beyrouth », avec la Garde républicaine, un moment d’une grande émotion « .
Je me réjouis de la mise en place de ces mesures fortes notamment en matière de mobilité. Ce sujet si important pour l’espace francophone, composé en grande partie de pays du continent africain, avait notamment été débattu la veille du Sommet à l’occasion d’un symposium organisé par l’APF (Assemblée parlementaire de la Francophonie) à l’occasion duquel j’ai eu le plaisir de remettre les insignes d’officier de la Pléïade, l’Orde de la Francophonie, à Slim Khalbous, le Recteur de l’AUF.