Question 13757 publiée le 30/10/2018
Mme Amélia Lakrafi interroge M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur l’opportunité de mieux sécuriser les parcours des jeunes gens qui entreprennent un volontariat international en administration ou en entreprise (VIA-VIE). Ce dispositif, qui relève du code du service national et repose à ce titre sur une volonté d’engagement citoyen de la part du candidat, remporte depuis sa création en 2002, un véritable succès qui mérite d’être souligné. Il est à la fois source d’enrichissement professionnel et personnel pour les individus qui en bénéficient. Il est aussi un atout en termes de ressources humaines pour les entreprises et les administrations qui y ont recours. Certaines modalités administratives et matérielles de cette forme d’engagement semblent toutefois pouvoir être améliorées, afin de permettre que ces expériences soient mieux prises en compte et valorisées dans les parcours d’insertion et de recherche d’emploi. Sans remettre en question la formule et la philosophie générales de ces missions, qui contribuent à leur réussite, il apparaît que les conditions du retour en France s’avèrent parfois difficiles. En particulier, les volontaires en fin de mission sont soumis aux mêmes difficultés d’accès à une couverture maladie que les expatriés, avec l’imposition d’un délai de trois mois de carence avant de pouvoir être affilié. Le bénéfice des minimas sociaux et notamment du RSA, pour ceux qui ne retrouvent pas un emploi immédiatement, posent également problème. Au regard de ce contexte, elle souhaiterait avoir connaissance des mesures qui pourraient être envisagées, afin d’introduire de nouvelles garanties en matière de continuité de droit.
Réponse
En attente de réponse
Pour plus de détail: http://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/fiche/OMC_PA721004