Question n°8287 publiée le 30/09/2025
Mme Amélia Lakrafi appelle l’attention de M. le ministre de l’action publique, de la fonction publique et de la simplification, sur une question statutaire relative aux fonctionnaires titulaires de l’éducation nationale, détachés auprès du ministère de l’Europe et des affaires étrangères en vue d’exercer des missions de coopération culturelle de la France dans le monde. En raison de l’absence de passerelle avec le corps des secrétaires des affaires étrangères, les intéressés sont le plus souvent amenés à signer des contrats de droit public avec le MEAE lorsqu’ils sont recrutés sur des postes de cette nature. Or ce statut, régi par les dispositions du décret n° 67-290 du 28 mars 1967 fixant les modalités de calcul des émoluments des personnels de l’État et des établissements publics de l’État à caractère administratif en service à l’étranger, n’autorise aucune évolution d’échelon durant la durée du contrat. Toute promotion d’échelon ne serait ainsi reprise qu’à l’issue du contrat pour ce qui est de la rémunération, tandis que l’évolution du traitement induirait d’emblée une augmentation des cotisations de pension civile. Cette gestion en deux temps de la rémunération et des cotisations de pension civile pose un problème d’équité et de justice pour les personnels concernés et pose la question de son fondement juridique, cette dichotomie pouvant être interprétée comme non-conforme au droit administratif . Elle lui demande ce que sont les justifications de cette mesure statutaire et les possibilités d’introduire plus d’équité dans ce traitement.
Réponse :