Tout juste un an après mon déplacement en Égypte au côté du Président de la République Emmanuel Macron, je me suis de nouveau rendue dans ce pays fascinant, qui compte une communauté française forte de près de 6000 personnes (pour les inscrits sur les registres consulaires).
J’ai d’abord passé trois jours au Caire durant lesquels je me suis attachée à multiplier les rencontres et les réunions de travail avec les Français qui y résident et y travaillent afin d’échanger, d’écouter, de débattre et prendre le temps de recueillir leurs préoccupations quotidiennes, afin de mieux les relayer ensuite en France. Au programme de cette séquence intense :
- Réunion avec les chefs d’établissement du réseau d’enseignement français : le tissu d’écoles et de lycées français est très dense en Égypte, les demandes d’inscription sont galopantes, notre langue tient dans ce pays une place toute particulière. Au cours de cette réunion, nous avons pu échanger sur les enjeux qui se posent à ces établissements dans le cadre de la réforme de l’enseignement français à l’étranger.
- Déjeuner avec les Conseillers consulaires et les associations de Français, en présence du Consul général et du Consul adjoint de France au Caire : les responsables associatifs et les élus locaux sont particulièrement actifs sur le terrain, à la fois pour accompagner l’accueil des nouveaux arrivants et proposer une entraide aux Français qui rencontrent des difficultés. Les élus, le consulat et les associations travaillent de concert pour répondre au mieux aux situations sur lesquels ils sont sollicités.
- Réunion de travail au Consulat, en présence du Consul, du Consul adjoint et des agents : comme à chacun de mes déplacements en circonscription, j’ai pu constater la forte mobilisation des agents consulaires pour accompagner les Français au mieux dans leur démarche, avec les moyens contraints dont ils disposent.
- Permanence parlementaire : j’ai reçu quatre personnes en rendez-vous individuels, sollicitant un accompagnement spécifique de la part de leur députée. Ces temps d’écoute sont essentiels et même si je ne peux pas régler ou intervenir sur tous les problèmes qui sont portés à ma connaissance, je mesure à quel point il est important pour nos concitoyens, en particulier à l’étranger, de bénéficier d’une oreille attentive.
- Réunion publique : nos compatriotes établis à l’étranger demeurent connectés aux enjeux politiques nationaux. Ces réunions sont toujours l’occasion de débattre de ce qu’il se passe dans le pays.
Après le Caire, je me suis rendue à Sharm-El-Sheikh où s’est tenu la troisième édition du Forum mondial de la jeunesse. Je suis intervenue à cette occasion lors de la table ronde dédiée à la coopération entre les pays de la Méditerranée face aux enjeux communs, en présence du président de la République arabe d’Égypte Abdel Fattah al-Sissi. J’ai souhaité y aborder les questions de sécurité et plus particulièrement du nécessaire renforcement des échanges d’information entre l’Europe et les pays d’Afrique pour mieux lutter contre les cybermenaces.
J’ai également voulu profiter de ma présence dans cette ville pour visiter l’école française qui y est implantée. Cette séquence a été particulièrement productive. J’ai en effet pu obtenir du gouverneur de Sharm-El-Sheick des engagements fermes sur la mise à disposition de locaux plus grands pour cette école, qui devrait lui permettre d’obtenir l’homologation de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger).