Le 2 juillet 2019, par un vote du Parlement, la fessée a été définitivement abolie en France et il sera désormais inscrit dans le code civil que « l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques ».
Terminé donc le « droit de correction » des enfants qui était jusque là autorisé en droit français car la France devient ainsi le 32ème des 47 pays membre du Conseil de l’Europe à proscrire tout châtiment corporel à l’encontre des enfants. 56 pays à travers le monde ont à ce jour aboli la fessée et plus largement les violences éducatives ordinaires.
Naturellement les débats entre partisans et détracteurs de la fessée continueront car le proverbe « qui aime bien châtie bien » ne disparaîtra pas pour autant et une majorité de parents ont eu recours à des violences éducatives, sans pour autant avoir eu la certitude de leur pertinence et sans jamais en mesurer les effets en termes de dommages ou de traumatismes pour leur progéniture.
En tout état de cause, abolir la fessée est assurément un choix de société et entérine en droit la disparition d’une tradition culturelle éducative quelque peu archaïque qui témoignait surtout de l’impuissance des fesseurs…
Amélia Lakrafi